Complainte écrite par nos soins
Dans les ruelles sombres de la Goutte d'Or,
Où les murs murmurent des secrets effacés,
Se cache une histoire, de douleur et de mort,
Celle de Jeanne Weber, âme dévastée.
Ô nuit sans étoiles, couvre ce quartier,
Où l'innocence pleura, où la vie s'éteignit,
Sous les mains d'une femme, par le mal possédée,
Qui fit des enfants sa sombre tragédie.
Les rires d'autrefois, échos dans la brume,
Se sont tus à jamais sous l'étreinte fatale,
Et les cœurs des mères, noyés de rancune,
Maudissent l'Ogresse pour sa danse infernale.
Acquittée par deux fois, mais jamais pardonnée,
Les juges ont failli, dans leur sombre ignorance,
La folie a guidé ses gestes damnés,
Tissant son destin de haine et d'errance.
Ô complainte des âmes, résonne en ce lieu,
Rappelle à chacun le poids des erreurs,
Car l'Ogresse de la Goutte d'Or, devant les cieux,
Est jugée désormais pour l'éternité en pleurs.
Que le vent d'automne, dans le froid du matin,
Emporte cette histoire vers l'oubli glacial,
Mais qu'en chaque recoin de la Goutte d'Or, soudain,
Surgisse le souvenir de ce cauchemar fatal.
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