Cycle : La politique en question.
Tout commence le soir des élections européennes, du moins selon la légende car rien n'est moins sûr. Peu importe si la dissolution était prévue depuis un certain temps ou si c'est sur un coup de tête que le Président Macron l'a actée. À mon avis, c'est plutôt un coup de poker que le président a joué.
La suite est d'autant plus étonnante, car si le Président souhaitait une clarification, c'est tout le contraire qu'il a obtenu. Mais là encore, était-ce réellement le but ?
Le plus intéressant sera le rôle de chacun. Le Président souhaitait obtenir une nouvelle majorité, le RN aspirait à gouverner, et la gauche jouait sa survie. Mais grâce à une grande supercherie, nous venons d'assister à un retournement de situation.
Le jeu des alliances est parfois trouble. Comment imaginer que des candidats de la majorité puissent se désister en faveur de candidats de LFI ? Quelques jours auparavant, cela semblait impensable, voire impossible. Mais pour empêcher le RN d'accéder au pouvoir et, dans le meilleur des cas, de réussir à gouverner la France, les pires manœuvres politiques ont été mises en œuvre, au détriment des électeurs.
Que penser de cela ? Alors que nous pensions avoir touché le fond, nous réalisons qu'il n'y en a pas.
J'ai adoré voir la gêne, voire la honte, de certains candidats de la majorité qui réfutent avoir contribué à faire élire des députés LFI. Pourtant, grâce à eux, des extrémistes de gauche, qui les détestent, sont devenus députés. Des députés qui, selon moi, n'ont aucune place dans cet hémicycle prestigieux.
Mais le pire est à venir. Nous pouvions avoir un gouvernement plus ou moins stable, et nous n'avons désormais que des personnes qui s'entredéchirent dans une lutte fratricide. Pendant ce temps, le Président Macron attend subtilement son heure pour faire, comme prévu, le choix de ses ministres.
La gauche est venue, une nouvelle fois, à la rescousse de Monsieur Macron.
Mais la gauche, non satisfaite de trahir de nouveau ses électeurs, fait semblant de chercher un Premier ministre en leur sein, tout en sachant qu'il leur est impossible de gouverner. Que deviennent alors toutes ces promesses qui ont fait rêver des millions de personnes ?
Décidément, la gauche devient extrême, mais surtout extrêmement sotte. Voilà pourquoi, bien que je sois socialiste, je ne peux plus voter pour ce parti qui est constamment dans le déni et le mensonge.
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